Note :
http://www.myspace.com/richardbona
Sortie : 2009
Style : Alternative , Fusion , World , Jazz , Groove
Tracklist :
01 - Take One
02 - Shiva Mantra
03 - Good Times
04 - M'Bemba Mama
05 - Kurumalete
06 - Souleymane
07 - African Cowboy
08 - Esukudu
09 - Yara's Blues
10 - Sona Moyo
11 - Camer Secrets
Avec The Ten Shades of Blues, Richard Bona signe un road-disc émouvant, qui envisage le blues comme un dénominateur commun entre les musiques populaires du monde entier. En ouverture de ce cinquième album solo, Richard Bona explore en cinquante-deux secondes purement vocales, sa propre vision du blues (Take one). Avec finesse, il dessine dans l'album intitulé The Ten Shades of Blues une carte des musiques populaires, élégamment tissée d’un fil bleu… Le blues ? Une gamme ni américaine, ni africaine : un chant universel ! Le voyage démarre donc dans les rues de New Delhi avec une incantation à la déesse Shiva (Shiva Mantra), se poursuit à New York, puis quelque part dans l’étendue sahélienne, fait une halte à Nashville, pour se terminer au Cameroun (Camer secrets). Mais comme Bona ne fait rien comme tout le monde, le voyage ne s’arrête pas là. Il est aussi intérieur… aux morceaux ! SurEsukudu par exemple, on entend un peu du Brésil, du Sahel, de musiques de films, de jazz… Pour les initiés, il y a bien sûr cette gamme, jouée sur dix modes différentes qui fait le lien entre les titres. C’est bien évidemment, "la couleur Bona", la douceur des voix, l’audace des arrangements et bien sûr, la rondeur de la basse qui donne à ce disque son passeport international. Pourtant, Bona ne la joue pas solo ! Chaque escale renoue avec une amitié musicale : Franck Mc Comb qu’il avait accompagné sur son premier album, les musiciens indiens rencontrés sur une précédente tournée, ou le flûtiste Bailo Baa déjà présent sur le troisième disque de Richard Bona, Munia : The Tale. En invitant en studio des musiciens rencontrés sur scène, aux quatre coins du monde, Richard Bona raconte aussi son propre parcours : celle d’un African cow boy, nourri au sein prolifique de ses multiples expériences musicales. Ce voyage bluesy se termine au Cameroun avec Camer Secrets, un morceau qui nous rappelle qu’il faudra écouter et réécouter sa musique, pour tenter de percer les mystères de Monsieur Bona.
RFI
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